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  égypte antique
 

L'EGYPTE ANTIQUE

1-LA HIERARCHIE SOCIALE 

Tout en bas de la « pyramide », il y a les esclaves : prisonniers de guerre, ils travaillent chez un maître ou dans les carrières et les chantiers.
Ensuite ce sont les paysans : ils représentent neuf Égyptiens sur dix (soit les 9/10e de la population) et produisent la nourriture de l'Égypte.
Viennent les artisans et commerçants : ils fabriquent des aliments, des objets, puis les vendent.
Arrivent les soldats : ils forment l'armée permanente du pharaon, qu'ils aident à défendre le pays.
Voici maintenant les prêtres et les scribes :
les prêtres : très nombreux, ils s'occupent des dieux, sont très puissants et possèdent des terres ;
les scribes : ils savent lire, écrire les hiéroglyphes et sont des fonctionnaires dirigés par le vizir.
Enfin, tout en haut de la « pyramide » le pharaon : il est le souverain de l'Égypte antique, le chef de l'État, des armées et de la religion et a le pouvoir absolu.




L'égalité homme-femme
  
« Pour les anciens Égyptiens, la femme est l'égale de l'homme. C'est un statut unique dans le monde antique, que l'on peut mettre en relation avec les croyances religieuses des habitants de la vallée du Nil ; ils vénèrent des dieux masculins autant que des déesses et pensent que la création de l'Univers a nécessité l'intervention d'un principe féminin. L'égalité des sexes repose aussi plus simplement sur la considération qu'il faut être deux pour former un couple et avoir des enfants. C'est une évidence au pays des pharaons. »
Les femmes ont le droit de demander le divorce, d'avoir des biens, de se marier,... mais il y a tout de même de grosses différences entre les sexes car, par exemple, un homme peut être coupable d'adultère et pas une femme, sous peine d'être jetée aux crocodiles.


2-LA MOMIFICATION
 
La momification a été créée dans le but de conserver les corps des morts le plus longtemps possible en les préservant de la putréfaction. Elle consistait entre autres à retirer tous les viscères du corps humain
Les anciens Egyptiens croyaient que les corps des défunts devaient être préservés si l'on voulait assurer une existence à leurs âmes dans l'au-delà. C'est pourquoi la momification était une véritable nécessité leur demandant un véritable savoir-faire
Les enchaînements techniques constituant une momification
la description qui va être faite ici est celle décrite par Hérodote

-L'excérébration
La première étape consistait donc à extraire en passant par les fosses nasales le cerveau. Cette étape se faisait grâce à un crochet de fer
Une fois le crâne vidé.Les embaumeurs coulaient une résine faîte de résines de conifères complétées de cire d'abeille et par des huiles végétales parfumées.

-L'éviscération
Ensuite, avec une pierre éthiopienne aiguisée, ils fendent le flanc, font sortir tous les intestins de l'abdomen, le lavent avec du vin de palmier, le saupoudrent de parfums broyés et finalement le recousent après l'avoir rempli de myrrhe pure concassée, de cannelle et d'autres parfums, dont l'encens seul est exclu.
Plus précisément, l'incision permettait de sortir les intestins et les divers organes : seul le cœur - siège de la pensée et des sentiments - restait ou était remis en place après momification. Parfois, cependant, il était remplacé par un scarabée. Les viscères étaient donc retirées, nettoyées puis placées en paquets. Ces paquets étaient alors, soit remis dans le corps, soit disposés dans quatre vases sacrés.




-La déshydratation
Le corps était alors traité au natron. Les embaumeurs plaçaient à l'intérieur du tronc des linges contenants du natron et des substances aromatiques. Ce mélange de carbonate et de bicarbonate de soude possède des propriétés hygroscopiques et attire l'humidité des tissus.
Le processus de déssication était alors favorisé par le climat très sec de l'Egypte. Le corps était ainsi exposé au soleil. Ce traitement durait entre trente et quarante jours.
Après dissécation des tissus, les embaumeurs lavaient le corps et l'oignaient avec diverses huiles et résines, afin de rendre à la peau une certaine souplesse

-Le bandelettage
Cette opération commençait par la mise en place d'amulettes entourées de papyrus sur le corps du défunt, puis on bourrait les cavités abdominales et la cage thoracique à l'aide de tampons de lin imprégnés de résine, de sciure de bois ou même d'un lichen aromatique
L'énucléation était souvent pratiquée et les yeux remplacés par des prothèses. Venait ensuite la pose des bandelettes, bandelettes également en lin. La pose commençait par les extrémités pour remonter vers la racine des membres. Le corps était emmailloté dans son intégralité avec souvent sept enveloppes d'étoffes successives. On entourait alors la momie d'un suaire et la plaçait dans un sarcophage.




Pour les gens moins fortunés, le procédé était beaucoup plus sommaire :

Pour ceux qui préfèrent l'embaumement moyen et veulent éviter de grandes dépenses, les embaumeurs font les préparatoires suivants. Après avoir rempli leur seringues d'huile de cèdre, ils injectent cette huile dans l'abdomen du mort, sans l'ouvrir, ni en retirer les entrailles, et ils ont soin de retenir le liquide de telle sort qu'il ne puisse s'échapper. Ensuite, ils plongent le corps dans du natron et l'y laissent le temps prescrit, puis ils font sortir des cavités l'huile de cèdre […] elle a assez de force pour tout emporter avec elle, intestins et viscères ; elle a tout liquéfié. Extérieurement le natron a desséché les chairs, il ne reste du mort que la peau et les os. Ces choses faites, ils le rendent en cet état.
Il existait même un embaumement encore plus sommaire à l'usage de la classe pauvre :
Les embaumeurs font dans les intestins une injection de raifort et sèchent le corps dans le natron pendant les soixante-dix jours ; ensuite il le rendent pour qu'on l'emporte.

3-LA MEDECINE

Pour les peuples antiques, les maladies avaient des source divines. Or, en Egypte, la médecine revêt un caractère magique mais aussi scientifique. Les médecins égyptiens étaient si réputés que les rois étrangers faisaient appel à eux. Ils étaient également de très grands chirurgiens.
Au Ve siècle av. J.-C., les médecins égyptiens avaient chacun leur spécialisation. La plupart étaient des hommes, et il existait en leur sein une hiérarchie. Les postes les plus prestigieux et donc les plus recherchés étaient ceux de la cour royale.
Les remèdes et médicaments existaient pour divers problèmes de santé : blessures, maux de ventre, irritations de la peau, os fracturés etc. Certains médicaments donnaient des effets indéniables, alors que d'autre ne devaient avoir qu'un effet purement psychologique.
L'interaction embaumement/médecine est indéniable. En effet, si les médecins avaient une si bonne connaissance du corps humain, c'était grâce à l'embaumement qui apportait des connaissances précises sur l'anatomie humaine. Il permettait grâce à la véritable dissection qu'impliquait la momification, une connaissance comme aucun peuple de l'époque pouvait avoir.


4-L'ECRITURE   

Les Égyptiens utilisaient une écriture avec des hiéroglyphes. Il en existe plusieurs centaines.




Il est de tradition de classer les hiéroglyphes d'après le type d'objet quelles représentent. Il y a 26 classes (A à I, K à Z et Aa).Cette «tradition» de classer les hiéroglyphes a été instaurée par le grand égyptologue Sir Alan Gardiner pour facilité la recherche des signes.
Les classes sont les suivantes :
A. Hommes et leurs occupations.
B. Femmes et leurs occupations.
C. Divinités anthropomorphiques.
D. Parties du corps humain.
E. Mammifères.
F. Parties de mammifères.
G. Oiseaux.
H. Parties d'oiseaux.
I. Animaux amphibiens, reptiles, etc....
K. Poissons et parties de poissons.
L. Invertébrés, insectes, etc...
M. Arbres et plantes.
N. Ciel, terre, eau, astres, etc...
O. Bâtiments, constructions et parties.
P. Bateaux et ce qui s'y rapporte.
Q. Mobilier domestique et funéraire.
R. Mobilier des temples, emblèmes.
S. Vêtements, couronnes, ...
T. Boucherie, chasse, guerre, ...
U. Agriculture, artisanat, métiers divers, ...
V. Cordes, nœuds, fibres, sacs, ...
W. Faïence, vaisselle de pierre, ...
X. Pains, miches, gâteaux, ...
Y. Écriture, jeux, musiques, ...
Z. Signes géométriques.
Aa. Signes non classés ou inclassables.

5-LE CALENDRIER EGYPTIEN

Les anciens égyptiens mesuraient le temps comme nous en années, mois, jours, heures. Les années étaient numérotées en années de règne par rapport à l’intronisation du pharaon, et non pas comme nous en partant d’un point zéro.

-Les saisons :
CHEMOU du 16 mars au 13 juillet.
AKHET du 19 juillet au 15 novembre.
PERET du 16 novembre au 15 mars. 

-Les mois :
THOT du 19 juillet au 17 août.
PAOPHI du 18 août au 16 septembre.
ATHYR du 17 septembre au 16 octobre.
CHOIAK du 17 octobre au 15 novembre.
TYBI du 16 novembre au 15 décembre.
MECHIR du 16 décembre au 14 janvier.
PAMENOTH du 15 janvier au 13 février.
PHARMOUTI du 14 février au 15 mars.
PAKHONS du 16 mars au 14 avril.
PAYNI du 15 avril au 14 mai.
EPIPHI du 15 mai au 13 juin.
MESORE du 14 juin au 13 juillet.
 

-Les jours épagomènes :
Pour arriver à 365 jours, on ajoutait 5 jours intercalaires (ou épagomène) après la fin de Chemou ; jours néfastes, ceux-ci étaient considérés comme les anniversaires d’Osiris, de Seth, d’Isis, de Nephtys et d’Horus du 14 au 18 juillet.
14 juillet : Naissance d'Osiris.
15 juillet : Naissance d'Horus.
16 juillet : Naissance de Seth.
17 juillet : Naissance d'Isis.
18 juillet : Naissance de Nephtys.
 

6-LES DIEUX EGYPTIENS

Voici une liste de quelques dieux égyptiens

-THÔT  L'IBIS


représentation
Thot (Thoth, Thout) était généralement représenté sous une forme humaine avec une tête d'ibis, portant une couronne faite d'un croissant de lune de croissant. Il pouvait aussi apparaitre comme un ibis ou un babouin, animaux qui d'ailleurs lui étaient consacrés.
biographie
Dieu égyptien de lune, puis avec le temps, Thot (Thoth, Thout) est devenu le dieu de sagesse dont les connaissances étaient associées à la magie, la musique, la médecine, l'astronomie, la géométrie, le dessin et l'écriture
.

-AMMEMET  CREATURE HYBRIDE


représentation
Elle est représentée comme une créature hybride, redoutable mélange d'animaux de la terre et de l'eau, les plus féroces aux yeux des égyptiens, avec la partie postérieure d'un hippopotame, la crinière et le corps d'un lion (sur certaines images la fourrure tachetée donne plutôt l'idée d'un léopard) et la tête d'un crocodile
biographie
La "Mangeuse de cœurs" dévorait le cœur des personnes qui n'était pas "justifiées" par le tribunal
Il ne faut pas la considérer comme une divinité malfaisante mais comme la gardienne qui interdisait aux êtres néfastes l'accès de l'Au-delà.

-ANUBIS  CHIEN


représentation
Anubis apparait sous deux formes:
- soit sous forme humaine avec une tête de canidé aux longues oreilles pointues tenant en géneral la croix ank d'une main et un sceptre de l'autre.
- soit sous forme d'un grand chien ou chacal noir aux formes fines et élancées, le plus souvent couché sur un édicule qui représente sans doute le tombeau sur lequel il veille. Il porte dans ce cas un ruban rouge noué autour du cou.
biographie
c'est lui qui fabrique la première momie avec le corps d'Osisirs qu'Isis a reconstitué. Il est aussi le gardien des cimetières et des nécropoles.

-BASTET. CHAT


représentation
Une déesse de la maison et du chat domestique, bien qu'elle prenne parfois l'aspect guerrier d'une lionne. Elle était dépeinte comme un chat ou sous une forme humaine avec une tête d'un chat, tenant souvent la crécelle sacrée connue sous le nom de sistre et un petit panier.
biographie
instrument de la vengeance du dieu du Soleil
.

-HORUS  FAUCON


représentation
dieu à tête de faucon portant sur celle-ci le disque solaire
biographie
Il est le dieu protecteur des pharaons, mais aussi le patron d'un très grand nombre de lieus de haute et basse Egypte.

-ISIS  FEMME


représentation
Elle a été dépeinte dans la forme humaine, couronnée ou bien par un trône ou bien par des cornes de vache incluant un disque de soleil. Un vautour était aussi parfois incorporé en sa couronne
biographie
sœur et femme d'Osiris. Mère d'Horus
considérée comme la mère et protectrice des pharaons.

-KHNOUM  BELIER


représentation
Dieu à tête de bélier
biographie
Il contrôlait la crue du Nil.

-NEKHBET  VAUTOUR


représentation
déesse vautour
biographie
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-OSIRIS   HOMME


représentation
Il est représenté enveloppé d'un linceul blanc ajusté dont seules les mains et la tête émergent La couleur de sa peau est soit verte pour rappeler son action sur la végétation soit noire comme la couleur des momies. Il tient le néhéh (flagellum) et le sceptre héqua à la main. Sa tête est coiffée de la couronne ourerèt ou atef.
biographie
A l'origine Osiris était un dieu modeste de la fertilité et du développement végétal. Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt

-QADESH


représentation
Elle était représentée comme une jeune femme nue, debout ou perchée sur un lion, tenant des fleurs, un miroir, ou des serpents à la main.
biographie
la déesse de l'amour et la beauté.

-SELQIT  SCORPION


représentation
La déesse de scorpion, apparait comme une belle femme avec un scorpion sur sa tête ou sous la forme d'un scorpion à tête humaine
biographie
est la déesse-scorpion qui protègent les sarcophages.
divinité bienveillante qui transmet ses connaissances aux guérisseurs et elle même a sauvé la vie de bien des gens innocents piqués par des scorpions; elle a été aussi considérée comme un aide de femmes en couches car c'est elle qui donne le souffle vital.

-OUADJYT   COBRA


représentation
Elle est représentée sous la forme d'un cobra dréssé prêt à l'attaque
biographie
Ouadjyt est la déesse cobra qui est à l'origine une divinité de la fertilité du sol et des eaux

7-QUELQUES DEFINITIONS

Aabet : C'est là où le soleil apparaît, c'est l'orient

Amdouat
: Signifie ce qui est dans l'autre monde, le monde des morts.

Amulette
: Petit objet très prisé en Egypte ancienne, il avait une multitude de représentations dont une des plus connues était l'œil d'Horus. Il protégeait des maladies ou du mauvais sort, mais pouvait également préserver l'âme des morts.



Anthropomorphe
: Du grec anthrôpos, homme et morphê, forme. Les Égyptiens avaient tendance à attribuer aux objets, aux animaux et aux dieux l'aspect extérieur de l'homme.

Ba
: Partie spirituelle de l'homme qui peut être comparée à l'âme. Représentée par un oiseau noir à tête humaine le ba pouvait, après la mort, voyager à son gré dans le monde des dieux ou dans celui des humains.



Bière
: La bière est une boisson connue en Egypte depuis l'Ancien Empire. Depuis le simple paysan jusqu'au Pharaon, tous consomment ce breuvage élaboré à base de froment ou d'orge, auxquels sont ajouté de l'eau et des dattes dont le sucre provoque la fermentation.

Bousa, bouza
: Autre nom de la bière égyptienne.
Briques : Les briques sont un des éléments indispensables à la construction des maisons dans l’Egypte antique. Elles sont séchées au soleil avant d’être cuite au four. Aujourd’hui cette technique qui consiste à mélanger de la boue et de la paille, est toujours d’actualité au bord du Nil.

Calame
: Le calame est la pointe de roseau qui servait à l'écriture aussi bien sur papyrus que sur le bois ou les morceaux d'argile.



Calendrier
: Avec ses trois saisons : l'inondation (Akhet), le reflux ou l'hiver (Pert), la moisson ou les basses eaux (Shemou) le calendrier comptait 365 jours divisés en 12 mois de 30 jours auxquels on ajoutait 5 jours épagomènes.

Canopes
(les vases) : Vases dans lesquels les Égyptiens déposaient les viscères des défunts. Au nombre de quatre, surmontés d'une tête, ils contenaient respectivement le foie, les poumons, l'estomac et l'intestin. Avec l'usage et le temps, les têtes finirent par représenter les quatre fils d'Horus protecteurs des organes momifiés : Amset à la tête d'homme, Douamoutef à la tête de chien, Hâpi à la tête de singe et Qébéhsénouf à la tête de faucon.

Cartouche
: Terme français appliqué au dessin de forme ovale qui renferme le nom d'un Pharaon.



Chancelier
: Haut-fonctionnaires qui au nombre de 3, se trouvaient en 2ème position après le vizir

Chaos
: Les égyptiens redoutent plus que tout le bouleversement de l’équilibre originel des forces du bien et du mal. Le chaos, menace permanente pour l’univers, envoie des émissaires perturber et détruire la création divine. Les actions des dieux, de pharaon et des hommes sont guidées par la volonté de veiller à l’équilibre du monde et de le maintenir.

Chemsou
: Serviteur très proche du maître et chargé de l'entretien de la maison.

Circoncision
: La circoncision est imposée aux jeunes garçons. A partir du Nouvel Empire, cette pratique aura tendance à disparaître. On ne sait pas le pourquoi de cet acte. Certains, comme Hérodote, pensent qu’il s’agissait avant tout d’hygiène. D’autres estiment que la circoncision serait un rite initiatique pour marquer le passage de l’enfance à l’âge adulte.

Clergé
: Le clergé a pour mission de servir les dieux. Les prêtres sont chargés de les entretenir, de les vêtir et de les protéger. Ces pratiques religieuses sont destinées à empêcher le monde de sombrer dans le chaos. Chaque temple possède son propre clergé, organisé selon une hiérarchie stricte et très compliquée. A partir du Nouvel Empire, les pharaons comblent de biens les dieux et les temples. C’est ainsi que se constitue un clergé riche et puissant. Possédant une grande partie des terres et exempté d’impôts, il se mêle également de politique.

Coudée
: La coudée égyptienne valait environ 0,52 m

Couleur
: Les couleurs avaient des signifiactions bien précises dans l'Egypte Ancienne : le bleu (Amon) symbolisait l'air, le rouge (Seth) symbolisait la violence et la méchanceté, le vert (Osiris) symbolisait la vie végétale, la jeunesse et la santé, le jaune symbolisait l'or, les immortels et l'immortalité, le blanc symbolisait la joie et le faste, le noir symbolisait la rennaissance du corps dans l'autre monde et sa préservation éternelle.

Deben
: Unité étalon valant 90 grammes, le deben était utilisé dans les transactions commerciales où il représentait son poids d'or, d'argent ou de cuivre.

Fellah
: Paysan, laboureur d'Égypte.

Héka
: L'héka ou heqat était une unité de mesure utilisé pour mesurer le grain. Un héka correspond 4,8 litres environ.

Hemou
: Esclave sous le Nouvel Empire.

Hepou
: Lois dans l'ancienne Egypte

Heq
: Crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) l'un des deux insignes royaux que le Pharaon porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.



Heure
: Douzes heures de jour et douze de nuit divisaient la journée égyptienne. La première heure du jour se nommait la brillante et la première heure de la nuit la débâcle des ennemis de Râ.

Hiéroglyphes
: Système graphique composé de signes phonétiques et d'idéogrammes qui composait l'écriture des Egyptiens anciens. Apparus vers la fin du IVeme millénaire avant J.C., ils subsistèrent jusqu'aux premiers siècles de notre ère. On en dénombre un peu plus de 700 et ils peuvent être lus indiffèremment de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas ou de bas en haut. Les dernières inscriptions hiéroglyphiques ont été faites dans l'île de Philae et datent de 394, où ils n'étaient plus utilisés que par des religieux

Jugement d'Osiris
: Le jugement commence par l'accueil du défunt par Anubis qui le conduit par la main vers la salle des deux justices, où siège Osiris entouré d'Isis et de Nephtys. Devant eux, 42 assesseurs. Au centre, Thot se tient auprès de la balance qui servira à la pesée de l'âme. sur un plateau, le coeur du défunt est placé tandis que sur l'autre la plume, symbole de Maât est posée. Si le coeur est pur, la balance reste en équilibre face à la plume, le mort est juste de voix, le paradis lui est ouvert. Si le poids des péchés est trop lourd, il est anéanti

Khôl
: Le khôl est une poudre minéral (composé de gallène, de souffre et de gras animal) qui fut utilisée en tant que cosmétique par les égyptiens. Appliqué autour des yeux, il donnait au regard de la luminosité et une profondeur très prisée par les égyptiens.



Lin
: Le lin est le textile le plus utilisé en Egypte avant que l’introduction du coton, au Vè siècle de notre ère, ne le relègue au second rang. Ses fibres servent à la fabrication de tissus habillant les vivants et les morts, au point qu’on peut dire qu’il est à la base de l’industrie égyptienne. Ses graines sont employées dans l’alimentation ainsi que dans les préparations médicinales. Ses résidus servent à nourrir le bétail et à fertiliser le sol.

Nil
: Fleuve africain (6700 km), son bassin représente 3 millions de Km2, venant du nord-est du Congo (Kinshasa), il traverse le Soudan et l'Egypte et se jette dans la méditérranée. Ce fleuve magnifique, dont les crues fertilisantes créèrent un jardin au milieu du désert, fit dire à l'historien grec, Hérodote, L'Egypte est un don du Nil.

Oasis
: Endroit fertile où l'on trouve un point d'eau dans le désert. Souvent de petite taille, il en existe toutefois d'assez vaste comme celle connue en Egypte sous le nom de Fayoum qui est située au sud-ouest du Caire.

Papyrus
: Le papyrus est le support d'écriture le plus important du monde ancien. Le mot papier dérive du mot papyrus, un mot égyptien qui signifiait à l'origine qui appartient à la maison. Le Papyrus est un roseau triangulaire qui croît le long des rives du Nil, et très tôt dans leur histoire, les Egyptiens utilisèrent comme matière d'écriture la moelle de la tige de papyrus.

 

Rosette
(pierre de) : Pendant 1400 ans personne ne put lire l'écriture des anciens égyptiens. Certains grands esprits scientifiques tentèrent de déchiffrer ces mystérieux signes idéographiques, mais sans résoudre le problème. En 1799, un soldat de l'armée Napoléonienne découvrit à Rosette une pierre de basalte noir contenant un texte rédigé en trois écritures différentes. La partie supérieure comportait des signes hiéroglyphiques, la partie centrale était rédigée en démotique et le bas en grec. Le texte, un édit royal datant du 27 mars en 196 avant J.C. faisait mention des avantages dont bénéficiait Ptolémée V Epiphane sur l'Egypte au moment de son couronnement. La pierre fut confisquée à l'armée française par la marine britannique, mais des copies des trois textes furent mises à la disposition des grands linguistes européens. Jean-François Champollion fut le premier à trouver la clé. Pendant 14 ans, il étudia ces textes, les compara à d'autres et en 1822 annonça, dans une lettre à l'Académie Royale des Inscriptions, qu'il avait découvert le concept de l'écriture hiéroglyphique. La pierre de Rosette venait d'ouvrir les portes de l'égyptologie.



Sarcophage
: Les sarcophages sont des cercueils qui apparurent dès les premières dynasties et qui eurent une importance prépondérente dans l'art des sépultures égyptiennes. Ces coques en bois, en albâtre, en granit ou en or, protégeaient le défunt et étaient décorées de motifs divers et de hiéroglyphes. Au Moyen-Empire, ces textes hiéroglyphiques renfermaient des formules magiques auxquelles furent donné le nom de textes des sarcophages. Au Nouvel Empire, les sarcophages anthropoïdes (à forme humaine) firent leur apparition. A cette époque le défunt est déposé dans un ensemble de plusieurs sarcophages emboités les uns dans les autres, le tout reposant à l'intérieur d'un immense sarcophage de pierre après avoir été richement décoré.



Scarabée
: Le scarabée représente le dieu solaire Khépri dont il porte le nom en égyptien ancien, Khepre. Son caractère sacré remonte au temps les plus reculés de l'histoire égyptienne et servait, sous forme d'amulettes aux pouvoirs magiques, de talisman protecteur.



Sceptre
: Les sceptres sont les symboles de la royauté et de la puissance divine. Les déesses possèdent un sceptre magique, figuré par une tige de papyrus, symbole de leur pouvoir et de leur éternelle jeunesse.

Sphinge
: Féminisation du sphinx qui acquiert des ailes.



Sphinx
: Le sphinx est un animal à corps de lion et à tête humaine, il monte la garde aux portes du monde souterrain.



Vin
: Le vin, ce nectar plus doux que le miel, est réservé à l'élite de la société égyptienne. Le vin est employé aussi bien pour les rites funéraires que pour la consommation alimentaire.

Vizir
: Jusque sous la IVeme dynastie, le Vizir était un membre de la famille royale. A partir de la Veme le poste reviendra à un noble choisi pour ses capacités à seconder le roi dans sa tâche. On peut considérer le Vizir comme étant un Premier Ministre ou un conseiller personnel du roi, influent, juste, impartial, honnête et responsable, doté d'une forte autorité et qui joua un rôle de premier plan puisqu'il était le chef de l'administration et qu'à ce titre, les gouverneurs de Nomes (Nomarques) aussi bien les paysans lui devaient obéissance. Il avait la plus haute autorité sur le palais, la police ou le trésor ainsi que sur les grands travaux d'architecture ou l'aménagement des nécropoles. Il était « les yeux et les oreilles du roi » et de ce fait dirigeait la justice, levait les impôts aussi bien que les troupes, réglait les successions, s'occupait de religion et d'agriculture

Zir
: Récipient, utilisé par les Égyptiens, dans lequel l'eau gardait toute sa fraîcheur.

Zoomorphisme
: Figuration donnant la forme totale ou partielle d’un animal à un homme ou à une divinité

 

 


 
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